Festival Polyglotte 2010 : Programmation des films

Voici le programme des films sélectionnés pour notre prochain Festival Polyglotte ainsi que des liens vers la présentation de ces films.

     Anglais : London River (vendredi 12 mars 20h00 au Paradiso)
                                   Breton : Wan ar Uhel (vendredi 12 mars 20h00) , Deomp Dezhi (samedi 13 mars 20h00)
                                   Espagnol : Fuera de Carta (A la Carte) (samedi 13 mars 20h00 au Paradiso)
                                   Hongrois : Ami megmaradt belöle (Ce qu'il en Reste) (vendredi 5 mars 20h00 au Gén'eric)
                                   Italien : La Casa sulle Nuvole (La Maison sur les Nuages) (samedi 6 mars 20h30 au Gén'eric)

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Fiche technique du film "Ce qu'il en reste"

Écriture, Réalisation	Barbara Spitzer
Production	György Durst (Duna Muhely
	András Dávid
	Alex Szalat
Image	Francisco Gozon
	György Boros
	Barbara Spitzer
Son (prise de son mono et mixage)	Rudolf Várhegyi
Montage	Mária Rigó
	Maureen Mazurek
	Pierre Oscar Lévy
	Sophie Dolivet
	Barbara Spitzer
Musique	Zoltán Lantos
Assistants	Killa Köllö
	Judit Elek
Avec	François et Charles Fejtö
	György Litvàn
	Alexandra et Laura Spitzer-Godinho
	Sylvie Spitzer
	Gérard Spitzer
	Anjo Levi
	Imre Gráf
	Árpád Spitzer
	Brigitta Spitzer
	Ferenc Spitzer
	Margit Spitzer
	Lászlo Szántó
Année de réalisation	2005
Diffusé sur Duna TV
Support de projection	DVCAM/BETA SP

En images... Le Trio Primavera

Le Trio Primavera se produira à Nort-sur-Erdre dans le cadre du Festival Polyglotte le vendredi 26 mars 2010 à 20h30 à l'Espace Culturel Cap Nort.
(cliquez ici pour le programme du concert)

Isabelle OEHMICHEN, piano
István KOSZTANDI, violon
Timothée MARCEL, violoncelle

Créé en 2006 par la pianiste française Isabelle Oehmichen, le Trio franco-hongrois Primavera se produit essentiellement en France et en Hongrie. L'originalité de cette formation musicale est de présenter un répertoire varié, classique ou romantique, souvent avec des oeuvres de compositeurs hongrois.

Isabelle Oehmichen est Premier Grand Prix du Concours International Milosz Magin 1989 et lauréate de la Fondation Cziffra 1993 ; elle a enregistré 12 CD et se produit dans toute l'Europe en piano seul ou soliste avec orchestre. Elle est, par ailleurs, directrice artistique de l'Association Musicale Franco-Hongroise à Paris.

Les deux autres interprètes, de haut niveau, sont principalement István Kosztandi pour le violon et Timothée Marcel pour le violoncelle. Le Trio Primavera se présente comme un ensemble très souple et ouvert, aussi bien dans sa structure que dans son répertoire.

Le violoniste soliste hongrois, István Kosztandi, est 1er Prix de l'Académie G. Dima de Kolozsvár. Depuis 1991, il est premier violon solo de l'Orchestre Symphonique de Szeged et a remporté en 1988, le Premier Prix et le Prix de la Critique du Concours International G. Dima, en Roumanie. Il est régulièrement invité à jouer en soliste en Hongrie, au Portugal, en Roumanie, Italie, Chine ...

Élu en 2001 " Musicien de l'année " en Hongrie en tant que Konzert Meister de l'Orchestre Symphonique de Szeged, il a obtenu en 2002 la " Médaille des Arts " (équivalent de " Chevalier des Arts et des Lettres " en France).

C'est l'un des meilleurs violonistes hongrois, à l'heure actuelle, reconnu pour sa grande virtuosité et une très forte personnalité musicale.

Né à Pertuis dans une famille de musiciens, le jeune violoncelliste français Timothée Marcel est issu du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris où il étudie dans la classe de Jean-Marie Gamard, le grand maître du violoncelle. Il obtient en 2006 le diplôme de formation supérieur de musique de chambre et de violoncelle avec la mention très bien. À plusieurs reprises, il a bénéficié des conseils de Rostropovitch et a joué dans des Ensembles de chambre avec Pinchas Zukerman, Ilona Prunyi ou Guillermo Figueroa, se produisant à Santa Fe au Nouveau-Mexique et dans des lieux prestigieux tels l'Institut de France, la Cité Internationale des Arts, le Théâtre des Champs-Elysées...Très attiré par la Hongrie, il s'y est produit en soliste tout récemment (Suites pour violoncelle seul de Bach et Triple Concerto de Beethoven). Il joue un magnifique violoncelle de Gustave Bernardel fait à Paris en 1892.

Cliquez sur les liens ci-dessous pour en savoir plus sur :

l'Académie Internationale de Musique de Chambre à Budapest

la carrière d'Isabelle Oehmichen

un avant-goût du concert sur YouTube

Le Trio Primavera en concert à Nort-sur-Erdre

Vendredi 26 mars 2010 Concert à Nort-sur-Erdre
Salle de l'Espace Culturel Cap Nort à 20h30

Concert présenté par l'Association Polyglotte et l'A.M.F.H.

(Association Musicale Franco-Hongroise)

Isabelle Oehmichen

Itsvan Kosztandi

TRIO PRIMAVERA (lien vers la présentation du Trio Primavera)

Isabelle OEHMICHEN, piano
István KOSZTANDI, violon
Timothée MARCEL, violoncelle
Programme
HAYDN Timothée Marcel

Trio en Do majeur HOB XV n°27
-   Allegro
-   Andante
-   Presto

LISZNYAI

" Ösz " (l'Automne) pour violoncelle et piano

VECSEY

Valse triste pour violon et piano

BARTÓK

Danses roumaines pour violon et piano

CZERNY
Nocturne opus 368 N°4 en Ré bémol Majeur (piano seul)

MENDELSSOHN

Trio Opus 49 n°1 en Ré mineur
- Molto allegro agitato
- Andante con moto tranquillo
- Scherzo : Leggiero e vivace
- Finale : Allegro assai appassionato

Pour en savoir plus sur le film "Ce qu'il en reste"...

DECLARATION DU REALISATEUR

Ce film, écrit et réalisé au fil de la vie, sans être tout à fait un premier film, y ressemble beaucoup. Il y a presque dix ans, lorsque mon père est mort, j'avais entamé le tournage d'un film sur l'histoire de ses combats qui s'achevait sous mes yeux par « la lutte finale » contre le cancer. Sortie perdante de cette course contre la montre, il m'a fallu faire ce trajet vers la Hongrie de mes ancêtres pour affronter frontalement mes fantômes et redéfinir mon identité propre. Ce film est donc une expérience initiatique avant tout, un processus de deuil en même temps que de formulation cinématographique, l'expression visuelle directe de mon apprentissage à être.

Au cours des quatre ans que j'ai vécus là-bas, se sont succédées des périodes où je n'ai pas filmé du tout, tout juste pris des notes avec ma petite caméra, et des périodes prolixes où j'avais l'impression de « tout filmer ». Au bout du compte, ce sont environ 150 heures de rushs, qui ont donné naissance à ce premier film de 120 minutes devant faire l'objet d'une suite.

Le premier tronçon du chemin que je présente aujourd'hui s'attache pour l'essentiel à suivre la piste des traces familiales, sur un ton très personnel qui place le « je » au centre du récit, sans toutefois jamais en faire son objet. Les volets suivants seront davantage consacrés à la confrontation politique avec la Hongrie d'aujourd'hui et à la rencontre avec ces générations d'émigrés qui cherchent à s'amarrer par le Retour à des racines mieux dessinées, humus à leur No man's land mondialisé.

Le fil rouge de la trilogie, c'est donc la réconciliation de l'intime et de l'historique, de l'affectif et du politique. A la frange de la fiction, parce que récit, parce que parfois même un peu baroque dans son procédé, le film expérimente des formes de cinéma comme de réflexion ; j'ai voulu prendre à contre-pied le traditionnel documentaire sur les origines et restituer dans l'enveloppe filmique le caractère kaléidoscopique de cette quête identitaire qu'on s'évertue à mon sens trop souvent à vouloir faire rentrer dans une trajectoire de récit linéaire, proprement improbable. Tisser des liens dans toutes les directions, dans toutes les dimensions, dans le temps, la géographie, la pensée, le Sens : un puzzle à vivre.

Présentation du film "Ce qu'il en reste" par la réalisatrice...

. Et petit à petit, les bribes de mon histoire familiale ajoutées aux bribes de l'histoire nationale, formeront un puzzle plausible.

C'est ainsi que j'emmène ma sœur et mes nièces dans le village de mon grand-père, où Ce qu'il en reste est directement visible à qui peut l'entendre, ou que je me choisis un grand-père de substitution, François Fejtö, qui me fait le cadeau de revenir avec moi dans la ville de son enfance, miroir de ce que maints petits-enfants n'ont pas la chance de vivre avec le leur.

Ci-dessous liens

vers la fiche technique du film

et une déclaration du réalisateur

Affiche du 7ème Festival Polyglotte

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